Nintendo part en croisade contre les sites de téléchargement de Roms

De nombreux sites de retrogaming ferment depuis quelques semaines, Love Roms, Love Retro, Emu Paradise, Planete Emulation etc poussés par la pression de Nintendo à supprimer instantanément leur catalogue .

La compagnie réclame à LoveRoms et LoveRetro 150000 dollars par jeux contrefaits et 2 millions de dollars par Licence. Des sommes abyssales qui méritent débat.

Le droit rien que le droit
OUI
, Nintendo est PLUS que dans son droit : Les jeux vidéos tombant dans le domaine public  70 ans après la mort du détenteur des droits d’un jeu. Oui, Nintendo a investi du temps et de l’argent pour toujours créer de nouveaux jeux et reste le propriétaire. Et Oui, Nintendo comme toute grande Marque, veut faire respecter le droit.

Nintendo et la mémoire courte :
Pendant 20 ans ( de 1990  à 2010) le retrogaming semblait intéressé personne, les gens se débarrassant facilement de leurs vieilles consoles, et de leur vieux jeux. Mais quelques passionnés ont fait perdurer la nostalgie de ces jeux d’antan grâce à l’émulation et aux roms. L’histoire des jeux vidéos fut donc facilement accessibles sur le net et une véritable communauté s’est créée au fil du temps. De nombreuses personnes ont pu découvrir les jeux des années 80-90 (en particulier les plus jeunes) grâce à l’émulation. D’une certaine façon, l’émulation a fait vivre les anciens jeux pendant plus de deux décennies.

Mais, est-ce vraiment juste une question de droits?
L’explosion des ventes des consoles Nintendo Old school ces deux dernières années ont démontré que le business était juteux pour la firme nippone. Les consoles se sont vendues comme des petits pains pour des coûts d’investissement quasi nuls et un gain maximal . La production étant même relancée cet été pour la Nintendo Classic Nes,, Nintendo veut protéger sa poule aux oeufs d’or et souhaite encore surfer sur la vague avec le Retrogaming sur la Switch.

Un combat perdu d’avance?
Quatre sites ont fermé cet été, mais des dizaines de nouveaux sites sont apparus, ainsi que des images de catalogue complet de roms. Comme pour les sites de téléchargement de films, les webmasters sont toujours plus réactifs que les lois et contournent facilement celles-ci en installant les sites sur des serveurs étrangers, dans des pays à la législation opaque.

Et la suite ?
Difficile de prédire, mais aucune réaction d’autres éditeurs comme Sega, Capcom, Namco … Nous vous tiendrons au courant si des actions ont lieu.

Quoi qu’il arrive, vive le retrogaming!