Fear the Street sur Netflix et la légende du Konami Code

Il est le film de l’été sur Netflix, un retour dans les années 90 où le slasher était le style de film à la mode. Oui le style slasher, souvenez-vous! Un tueur en série qui décime toute une ribambelle d’adolescents les uns après les autres dans des situations improbables. Alors soyons clairs, les personnages avaient une sacrée tendance à se disperser plutôt que de rester groupés, pour se faire tuer plus facilement. Fear the Street se déroule en 1994, du moins la première partie, car Fear the Street n’est pas un unique film mais bien une trilogie. Mais alors que vaut Fear the Street et quel rapport avec le jeu vidéo?

Scream, Scream!

Dès les premières scènes on sent l’influence appuyée sur les films des années 90 de type slasher. Le célèbre coup de téléphone qui instaure la tension, les plans rapprochés sur la future victime, les jump scares et surtout le tueur masqué qui ressemble étrangement au Ghost Face de Scream. Fear the Street ne cache pas son hommage à la référence incontestée des films slasher, Scream. Des plans filmés comme à l’époque ainsi que des situations similaires jusque dans les retournements de situations. Par exemple un personnage chassé par le tueur, peut prendre le dessus sur son agresseur à tel point qu’on pensera l’issue heureuse, alors que finalement non. Mais attention Fear the Street n’est pas qu’un simple film slasher et passé les premières minutes, on sent tout doucement l’intrigue prendre de la profondeur et glisser vers un autre genre plus horrifique.

Un simple Slasher?

Au risque de décevoir les amateurs de Scream, Fear the Street sort rapidement de ce genre de film pour s’encrer dans le style horreur gore avec une mythologie appuyée et orientée sorcellerie. Pour faire simple, sans vous spoiler il y a une opposition entre deux villes voisines au destin totalement opposé. La première auréolée de succès et une autre qui a toujours vécue dans la première avec une image ternie par d’étranges disparitions. Ajoutez à cela une histoire d’amour et une opposition entre les deux lycée et vous avez Fear The Street.

Une référence aux années 90

Dans Fear the Street il n’y a pas de références aux bornes d’arcade comme dans The Stranger Thing, mais bien une référence aux jeux vidéo. En effet, on ne pouvait pas échapper au personnage geek, qui reste sur son ordinateur au sous sol connecté aux premières heures d’internet pour tchatter… Ce ne sont pas les seules références aux jeux vidéo car on peut voir le même personnage jouer à la console dont on voit la manette. Bien entendu elle n’a pas été choisi par hasard car les adolescents de l’époque jouaient sur une console destinée aux jeunes adultes. On ajoutera à cela l’ambiance du film qui n’est pas enfantine, ce qui justifie le choix de la console de Sega, la Mégadrive. Mais attention, la principale référence vidéoludique ne se situe pas devant un écran mais bel et bien dans la vie réelle. On peut ainsi voir le personnage secondaire geek répéter le Konami Code à chaque fois qu’il croise la fille dont il est amoureux. Ce code apparu dans les années 80 dans la plupart des jeux Konami attribuait des vies supplémentaires ou bien des vies infinies. On comprendra donc que notre héros cherche la force et l’invincibilité pour conquérir le cœur de sa douce.

Conclusion

Pour conclure, chez Arcadeur on vous conseille fortement cette série qui garantie frisson, nostalgie et du sang. Foncez 😉